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Baron Alexandre Kaulbars

Issu d’une famille noble suédoise, fils et frère de généraux de l’armée russe.

Il fait ses études à l’école Nicolas des officiers de la Garde, puis à l’Académie Nicolas de l’Etat-Major-Général. Il entre au service en 1861 comme aspirant au régiment de Gatchina de la Garde impériale, où il prend part à la répression du soulèvement de la Pologne en 1863. Il prend part à la conquête et à l’exploration de l’Asie centrale et, dès 1872, il est membre de la Société géographique russe. Colonel et chef d’état-major de la 8ème division de cavalerie, il participe à la guerre russo-turque en 1877-1878, puis fait partie de la commission chargée de l’application du traité de Berlin qui suivit, ainsi que de la création d’un état bulgare indépendant en 1882. Nommé major-général en 1880, il commande une brigade de cavalerie, puis est nommé ministre de la guerre de la principauté de Bulgarie. Il en devient président du Conseil des ministres et régent l’année suivante. Après le retrait des officiers russes de Bulgarie, il prend le commandement successif de plusieurs grandes unités de cavalerie, pour finir par le 2ème Corps d’armée de Sibérie. Il participe alors à la campagne de Chine en 1900-1901 (répression de la révolte des Boxers). Il est nommé général de Cavalerie en 1901 (équivalent à général d’armée).

Il participe à la guerre russo-japonaise en 1904-1905. Après une visite en France en 1912, il se consacre au développement de l’aviation militaire. En 1914, il est mis à la disposition du commandant du front Nord-Ouest, où il développe l’aviation. En 1915, il est de fait le commandant de toute l’aviation militaire russe.

Dès 1918 il fait partie de l’Armée des Volontaires . Il est évacué à Constantinople, puis vit en Bulgarie et en France, où il travaille jusqu’à la fin de sa vie dans une société de radiotélégraphie. A Paris, il est président honoraire de l’Union des pilotes russes, il est également l’auteur de plusieurs ouvrages scientifiques.

Titulaire de nombreuses décorations dont l’arme de Saint-Georges (1874) avec mention « Pour le courage ».