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Anton Tourkoul

Diplômé du lycée Richelieu à Odessa. En 1910, il s’engage comme simple soldat volontaire au 56ème régiment d’infanterie de Tiraspol et retourne dans la réserve en 1913 comme sous-officier. Au début de la Première Guerre mondiale, affecté au 43ème régiment d’infanterie de réserve, il reçoit deux croix de Saint-Georges de simple soldat. Il suit un cours accéléré d’officier et est affecté au 75ème régiment d’infanterie de Sébastopol puis est nommé sous-lieutenant en 1915. Il est blessé trois fois et nommé capitaine. A la suite des blessures reçues en 1915, il est décoré de l’ordre de Saint-Georges et d’un sabre en or de Saint-Georges. Guerre Civile : en 1918, il fait partie de la brigade de volontaires formée en Roumanie par le général Drozdovsky, où il commande une compagnie d’officiers. Il sert ensuite dans l’Armée des Volontaires au sud de la Russie et commande une compagnie dans le régiment d’officiers de la 3ème division d’infanterie Drozdovsky. Grièvement blessé en juillet 1918, il ne revient sur le front que début 1919. En janvier 1919, il commande un bataillon du 2ème régiment d’officiers Drozdovsky, puis en octobre il prend le commandement du 1er régiment de la division Drozdovsky. En 1920, il est décoré par Wrangel de l’ordre de Saint-Nicolas le Thaumaturge. En avril 1920, il est nommé major-général par le général Wrangel et prend en août le commandement de la division. En 1920 il est évacué avec les restes de l’Armée Blanche à Gallipoli et, après diverses péripéties, en 1931, il émigre en France. Il est éditeur et rédacteur de la revue Le Volontaire. En 1931, il essaie d’organiser l’assassinat de Léon Trotsky sur les îles des Princes (Turquie). En 1935, il crée l’Union nationale russe des participants à la guerre. Pour son activité, il est exclu, à la demande du général Miller, de l’Union militaire russe. Puis, en avril 1938, il est expulsé de France. Il vit ensuite à Berlin qu’il quitte lors de la signature du pacte germano-soviétique d’août 1939 et s’installe à Rome. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, compromis avec les autorités militaires allemandes, il est arrêté par les alliés et emprisonné jusqu’en 1947. Il vit ensuite à Munich où il préside un comité défendant la mémoire du général Vlassov. Il meurt à Munich des suites d’une opération en août 1957 et est enterré à Sainte-Geneviève-des-Bois le 14 septembre. Activités de renseignement : selon certaines sources, il aurait collaboré avec les services de renseignement britanniques et japonais (1936), allemands (1938) et aurait participé au renseignement soviétique dans le cercle de Richard Sorgue.