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Basile Merkoucheff

Ecole navale (1905), expérimente la première immersion sous les glaces, commandant en second du sous-marin Alligator puis commandant du sous-marin Okoun (1912). Pendant la guerre, dans la mer Baltique, il attaque à la torpille un groupe de navires (1915), mais un des navires éperonne le sous-marin, le choc est violent et Merkoucheff subira un traumatisme grave de la moelle épinière. Il en souffrira toute sa vie. Le groupe de navires abandonnera son opération. La même année il attaquera le croiseur Augsburg. Muté dans la Division des mines et torpilles il est officier en second du contre-torpilleur Gavriil.

Pendant la Guerre Civile, à Sébastopol, responsable du second groupe des moyens de débarquement. D’abord commandant d’une division de vedettes blindées (1919), puis d’un groupe qui débarque dans la région d’Odessa, il est ensuite affecté au commandement du croiseur auxiliaire Tsarévitch Guéorguiï. Il participe à des opérations contre des groupes de Makhno et à la prise de Berdiansk. Capitaine de frégate (1919), capitaine de vaisseau (1920). Il est évacué de Crimée sur le Kharax puis rejoint la France.

Il sera ouvrier malgré ses blessures aux usines Grammont à proximité de Lyon. Ecrivain talentueux, il laissera de nombreux ouvrages dont les plus connus sont Les sous-mariniers (Podvodniki) pour la période1905-1914 et Le journal d’un sous-marinier (Dnevnik Podvodnika) pour la période 1914 -1915 qui seront édités après sa mort. Il collabore à de nombreux journaux de la « Russie hors frontière ».

Chevalier de l’ordre de Saint-Georges et titulaire de l’arme de Saint-Georges.

Il repose avec sa femme Maria Ivanovna Merkouchova, née Vorontzova-Veliaminova, (1887-1962)