Georges Maklakoff
Fils d’un ministre de l’Intérieur de Nicolas II , neveu de Basile Maklakoff et petit neveu de Léon Tolstoï. Il est diplômé de l'école impériale de droit à Saint-Pétersbourg. Il participe à la première guerre mondiale au sein du régiment de dragons de Moscou, puis du régiment de cavalerie de Kabardino. Il est décoré de la Croix de Saint-Georges. Il a combattu dans l'Armée des Volontaires dans le Sud de la Russie pendant la guerre civile. La Révolution lui fait prendre le chemin de l’exil vers l'Allemagne puis la France et l’amène finalement à Lille, où sa candidature est agréée pour la chaire de russe en 1927. Il en prend la direction à partir de 1934 jusqu'en 1960 et donne également des cours de langue, littérature et histoire russes, en Belgique, à Genève, à l’Institut catholique de Paris et à l’école de journalisme de Lille. Il dépose sa bibliothèque personnelle à la bibliothèque de l’institut de russe des facultés catholiques et l’enrichit grâce aux subventions de l’œuvre d’Orient. Engagé volontaire dans l'armée française lors de la seconde guerre mondiale, il passera 6 mois en prison. Marié, père de famille, il consacre une partie de son temps au rapprochement entre les Églises orthodoxe et catholique avant de rejoindre cette dernière. Paroissien de l'église catholique russe de la Sainte Trinité à Paris, membre du comité du Service International de Presse des Universités Catholiques. Il a publié des articles dans «Le Monde slave», «La Revue hebdomadaire», «La Revue des jeunes», «Documentation contemporaine», «Vie intellectuelle». Jean XXIII le fait inviter comme observateur à la seconde session du concile Vatican II.