Lydia Goulesco
Lydia Goulesco est une chanteuse russe aux racines russes et roumaines.
Au déclenchement de la révolution, la famille Goulesco part en exil, séjourne à Constantinople pour s’installer finalement à Paris. Là, son père Jean, violoniste tzigane très apprécié du Tsar Nicolas II, commence à jouer dans des restaurants et des cabarets qui prolifèrent à l’époque, et où l’on peut entendre la chanteuse Valia Dimitrievitch (qui repose dans la tombe 513 de ce même cimetière) et son mari le guitariste Volodia Poliakoff. C’est dans ce cadre que Lydia Goulesco a grandi, elle avait dix-sept ans lorsque le propriétaire de l’un des plus élégants cabarets parisiens fut subjugué par le pouvoir expressif de sa voix. Ses premières apparitions publiques ont été couronnées de succès et Lydia Goulesco est rapidement devenue célèbre au-delà des frontières de la France, remportant des succès enthousiastes à New-York, Londres et Rome, et autres centres musicaux.
Lida Goulesco a été l’une des dernières grandes interprètes de la chanson tzigane.
Elle repose avec :
• son père Jean (Ivan Timofeievitch Goulesco) (1877-1953)
• sa mère Daria (1890-1968)
• une de ses sœurs Natacha (née Gonzalez-Vidal) décédée en 1982
• deux de ses frères : Vladimir décédé en 1980, Jean (1917-1992) et sa femme Suzanne (1919-1997) avec leur fils Nicolas (1946-2011)
et Maria née Emelianov (1886-1950).