Marianne PARFENOFF-RAMPELBERG
Marianne (Mariana Dimitrievna) naît le 9 décembre 1942, à Paris 17e Arrondissement, de Dimitri Dimitrievitch Parfenoff et de Tatiana Constantinovna Ogloblinsky. Elle est française à la naissance et permet à ses parents, d'origine russe, d'obtenir eux aussi la nationalité française.
Petite fille d'intelligence vive, sa première éducation se fait en russe et dans le cadre de la religion orthodoxe. Excellente élève, elle fait ses études secondaires au lycée La Fontaine. Elle entame des études de médecine, ce que lui permet son bon niveau en mathématiques, mais abandonne par manque de motivation et se tourne vers des études de droit, qu'elle mènera brillamment, couplées avec l'approfondissement de la connaissance de l'anglais qu'elle maîtrise bien, à la suite de différents séjours dans les pays anglo-saxons, et le perfectionnement du russe qu'elle parle couramment.
En 1963, elle intègre le Groupe d'Etudes Prospectives sur les Echanges Internationaux. C'est dans ce cadre qu'elle publie en 1968, en collaboration avec deux collègues, J.P. Saltiel et J.P Roquet, une étude sur "l'Economie selon Mao".
En juillet 1966, elle épouse un camarade connu au cours de ses études juridiques, qu'elle va considérablement aider dans sa carrière en lui permettant, par son soutien constant et efficace, de devenir Professeur des Facultés de droit.
1973 marque une date clé pour elle dans la mesure où elle intègre le CIC où elle vivra l'essentiel de son activité professionnelle.
Affectée au département étranger de la banque, elle y acquerra une grande expérience professionnelle, et sera pressentie pour devenir directeur adjoint de la succursale de New York, poste valorisant auquel elle renoncera pour ne pas se séparer de son mari, dont la carrière universitaire s'accommoderait mal d'une longue expatriation.
En 1985, elle est détachée auprès de la Banque Franco-Koweitienne comme Secrétaire général et responsable des ressources humaines. Expérience intéressante qui correspond aussi à son attirance pour l'Orient, mais qui s' achève lors de la première guerre du Golfe entraînant la fermeture de la Banque Franco-Koweitienne.
S'ouvre alors une période assez délicate pour elle. Rapatriée au CIC, elle rejoint le réseau de la banque, où elle n'avait jamais travaillé, comme directrice de la succursale de Monmartre.
S'ouvre alors la période la plus intéressante et la plus heureuse de sa carrière. Le Président du CIC, Gilles Guitton, la nomme Directeur de la communication de la banque, fonction recouvrant diverses responsabilités tant sur le plan de la communication externe (relations avec la presse, publicité, mécénat, opérations de promotion, image de l'entreprise, etc…) qu'interne (transmission aux différents services et organismes de la banque des informations diffusées par la Direction générale.
La reprise du CIC par le Crédit mutuel en 1998 met un terme à sa carrière, sans interrompre sa vie active. Elle assume en effet à compter de cette date des responsabilités diverses dans différents domaines de la vie culturelle et de la santé. Et ce jusqu'en 2018, où à l'issue d'une longue maladie, le Seigneur la rappelle à lui, laissant son époux René-Marie incapable de surmonter son chagrin.