Michaïl Ilyitch Izerguine
Né dans la province de Kharkov en Ukraine, dans la famille d’un propriétaire terrien.
Diplômé de l’école militaire de Kiev en 1899, il est affecté au Turkestan dans un bataillon de chemin de fer ; il participe à la guerre russo-japonaise en 1904-1905 comme commandant de compagnie. Diplômé de l’académie Nicolas de l’Etat-Major général en 1908. Au début de la Première Guerre mondiale, en 1914, il participe aux combats du front nord-ouest et des Carpates. En 1917 il est promu lieutenant-colonel. Après la révolution bolchevique, il rejoint l’Armée des Volontaires, d’abord dans le Caucase avec le général Wrangel, puis dans l’armée cosaque de l’Oural où, en août 1919, il prend comme colonel le commandement d’un corps d’armée en remplacement du lieutenant-général Saveliev, malade. En septembre 1919, il effectue un coup de main sur l’état-major d’une unité de l’Armée rouge commandée par Tchapaïev, qui y perdit la vie et dont la légende devint par la suite célèbre en Union soviétique. Fin décembre 1919, malade du typhus, il doit abandonner son commandement. Il traverse ensuite la Caspienne, puis le Caucase, et participe aux derniers combats de l’armée Wrangel en Crimée. Durant l’évacuation de Sébastopol, en novembre 1920, il perd sa femme et ses deux filles qui, dans la bousculade, se noient dans le port. Il vit en France le reste de son existence, d’abord à Nice, professeur au lycée russe « Alexandrino ».
En 1929, il épouse la comtesse Marie Vladimirovna, née Tatichtcheva (1890-1967).
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il déménage à Courbevoie où il décède.
Il repose avec le colonel Arseniy Alexandrovitch Zaïtzoff (1889-1954) et le colonel Dimitri Leontevitch Tchaïkovsky (1882-1954).