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Nicolas de Bobrikoff

Elève du Corps des Pages, il en sort en 1901, affecté avec le grade de « cornette » (sous-lieutenant de cavalerie) au Régiment à cheval de la Garde impériale (au sein duquel il commence la Première Guerre mondiale). Lieutenant en 1905, il étudie à l’Académie de l’Etat-major général avec le grade de capitaine, en 1908. Nommé colonel en 1914, il est gravement blessé en Prusse orientale à la tête de son escadron. Il sert ensuite à l’Etat-major général et, en 1916, il est envoyé en France auprès de l’attaché militaire russe, le colonel Ignatiev. Retourné en Russie après la révolution de février, il participe à la Guerre Civile au sein de l’Armée des Volontaires et dans les Forces armées du sud de la Russie. Au début de 1920, il est évacué par Novorossysk, puis revient en Crimée combattre dans les rangs de l’Armée russe du général Wrangel jusqu’à son évacuation de Yalta.

En émigration, il vit en France et est membre de la direction de l’Association des officiers de l’Etat-major général.

Décoré de l’arme de Saint-Georges en 1914, des ordres de Saint-Stanislav et de Sainte-Anne, ainsi que de la Légion d’honneur.

Il repose avec son épouse Ekaterina Nicolaïevna, née Frolova (1885-1966).