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Nina Vladimirovna Vyroubova Carriedo Y Alcoriza

Elle n'a que trois ans quand elle déménage à Paris avec sa grand-mère et mère, fuyant la Révolution russe. Sa première enseignante de ballet est sa mère, suivie par les célèbres ballerines russes Olga Preobrajenska, Vera Trefilova et Lubov Egorova. En 1937, à 16 ans, Nina Vyroubova fait ses débuts à Caen en interprétant Swanilda dans le ballet comique Coppélia. La jeune fille devient danseuse des Ballets polonais, puis des Ballets russes de Paris. Au cours de son travail dans les récitals de la critique française Irène Lidova, de 1941 à 1944, elle rencontre le chorégraphe, danseur de ballet et directeur de la compagnie Roland Petit. Quand Petit crée Les Ballets des Champs-Élysées, en 1945, il la choisit pour être la vedette du ballet "Les Forains" d'Henri Sauguet. C'est cependant le ballet romantique La Sylphide qui lui fait atteindre la célébrité, avec une nouvelle chorégraphie de Victor Gsovsky. L'immense chorégraphe Serge Lifar fait appel à elle pour remplacer la danseuse étoile de l'Opéra de Paris, Yvette Chauviré. En 1949, Serge Lifar la promeut danseuse étoile du Ballet de l'Opéra de Paris. Elle joue dans ses œuvres Suite en Blanc (1949), La Dame au Dramma Per Musica (1950), Giselle (1950), Blanche-Neige (Blanche-Neige, la Méchante Reine) (1951), Les Noces Fantastiques (1955), Hamlet (1957) et L'Amour et son destin (1957). En 1957, lorsqu'il démissionne du Ballet de l'Opéra, elle le suit pour la tournée du Grand Ballet du Marquis de Cuevas, où elle joue dans La sonnambula de George Balanchine. Lorsque Rudolf Noureev fuit l'U.R.S.S en 1961, elle joue avec lui dans sa première prestation La belle au bois Dormant où elle interprète le rôle de Aurore. Furieuse de le voir ajouter quelques mesures supplémentaires impromptues dans son dernier solo, elle refuse de lui parler durant cinq ans. Une fois le Grand Ballet du Marquis de Cuevas dissous en 1962, elle poursuit son activité comme indépendante. En 1965, un rôle est créé spécialement pour elle dans le Ballet de Hambourg d'Abraxis.

Nina est devenue une incontournable de la danse. Alliant une technique de haut niveau à un goût marqué pour l'expressivité, le lyrisme, du mysticisme et l'expressivité, Se retirant au milieu des années 1960, elle se consacre à l'enseignement dans son propre studio, puis à Troyes de 1983 à 1988, au conservatoire de cette ville.

Elle s'est mariée trois fois et a un fils, le danseur Yura Kniazeff.

Vyroubova apparaît dans un certain nombre de documentaires de Dominique Delouche, dont Le Spectre de la Danse en 1960, Adage en 1965, et Les cahiers retrouvés de Nina Vyroubova en 1996 (La Redécouverte des Cahiers de Nina Vyroubova).

Source wikipedia