Serge Oulagaï
Issu d’une famille noble de Cosaques du Kouban d’origine tcherkesse. Diplômé du Corps des cadets de Voronej, cornette (sous-lieutenant) en 1897.
Il prend part à la guerre russo-japonaise et à la Première Guerre mondiale dans les rangs du 1er régiment de ligne des Cosaques du Kouban. Il reçoit l’ordre de Saint-Georges en janvier 1917 et, promu colonel, il est nommé commandant du 2ème régiment de cosaques Zaporogues (sud de l’Ukraine). Après la prise du pouvoir par les Bolcheviks, il rejoint l’Armée des Volontaires et est grièvement blessé lors de la première campagne entre février et mai 1918. En août 1918, à la tête de la 2ème division du Caucase, il inflige une sévère défaite à l’Armée rouge au nord de Stavropol. Promu major-général en novembre 1918, il combat l’Armée rouge dans le Caucase en 1918/1919 et dans la région de Tsaritsine (devenue Stalingrad puis Volgograd) sous les ordres du général Wrangel jusqu’à la défaite finale de l’Armée Blanche en 1920. Le général Oulagaï est resté célèbre pour avoir mené la dernière opération des armées blanches de Crimée au Kouban en août 1920.
Emigré en France, il crée à Marseille une troupe de cavaliers cosaques avec laquelle il fait de nombreuses tournées en Europe et en Amérique.
Décédé à Marseille en 1944, il est transféré à Sainte-Geneviève-des-Bois en 1949. Sur sa tombe on peut lire « Gloire éternelle au guerrier russe ».