Théodore Sverbeieff
Diplômé du Corps des Cadets de la Marine, il y sert comme aspirant et enseigne de vaisseau.
Il entre ensuite dans la fonction publique, au ministère de l’Intérieur en 1907 et devient président d’un conseil de zemstvo de la région d’Orel, au sud-ouest de la Russie.
Pendant la Guerre Civile, dans l’Armée Blanche, il occupe diverses fonctions dans les domaines alimentaire, commercial et logistique. En 1919 il fut brièvement gouverneur de la ville et de la région d’Orel pendant son occupation par l’Armée des Volontaires. De mars à mai 1920, il est évacué à Constantinople, puis il sert dans l’armée Wrangel jusqu’à son évacuation de Yalta.
Il s’installe ensuite définitivement en France où il prend une part active à la vie de la diaspora russe, comme membre de l’Union de la noblesse en 1929, membre fondateur du Crédit mutuel russe sur la Côte d’azur en 1933, président de l’Union des Travailleurs russes chrétiens à Cannes en 1934 et membre de la société des Amis de l’art et de la littérature russes en 1947.
Son fils, Nicolas (1905-1945), médecin, est tué à Berlin, dans les rangs de l’Armée soviétique.
Il repose avec Anna Vassilevna Sverbeieva née Besobrasova (1865-1943) et avec son épouse, la comtesse Maria Constantinovna née Olive (1875-1963), mécène de l’art qui a posé pour un certain nombre d’artistes russes célèbres tel que Repine, Serov, Malyavine et Nadejda Vassilievna veuve Koucovitch née Bistriaguine (1895-1978).