Vladimir Zweguintzow
Né dans une famille de vieille noblesse de la province de Voronej, il est le fils d’un homme politique, conseiller civil effectif.
Après des études au Corps des Pages, il est affecté en 1910 au régiment des Chevaliers-Gardes. Il est ensuite muté à l’élevage de chevaux de l’Etat.
Pendant la Première Guerre mondiale, il sert jusqu’au grade de capitaine.
Dès 1918, il est officier dans l’Armée des Volontaires, dans le cadre des Forces armées du Sud de la Russie. En mai 1919, il est adjoint du chef d’état-major de la division de cavalerie du 3ème corps d’armée de Crimée, puis il commande un escadron du régiment des Chevaliers-Gardes et enfin prend le commandement de ce régiment. Au printemps 1920, il est envoyé en mission en Serbie et, en novembre de cette même année, il est évacué avec toute sa famille en Italie, par Constantinople et la Serbie. Enfin, il s’installe en France.
Dans l’émigration, il est membre de l’union de la « Famille Chevalier-Garde » à partir de 1953. Il est rédacteur de l’édition parisienne du « Messager de la famille Chevalier-Garde » et de la revue « La Vie militaire ».
Il conserve dans son appartement l’étendard de Saint-Georges du régiment des Chevaliers-Gardes, qui a été offert au Musée de l’Armée après sa mort.
Il repose avec son fils Mikhaïl Vladimirovitch Zweguintzow (1919-1999) et son épouse : Anastasia Mikhailovna née Raevskaya (1890-1963), demoiselle d‘honneur de l’impératrice Alexandra Feodorovna. Pendant la Guerre Civile, elle travaille comme infirmière dans un hôpital de campagne